L’arrêté du 17 juin 2020 indique que l’épreuve d’Arts appliquée est une épreuve d’enseignement général.

Il s’agit d’une épreuve en CCF, on est donc bien dans l’esprit. Qui plus est, le texte stipule : pour les candidats en CCF, le jury est composé d’un professeur d’EG et d’un professeur d’EP. Un des évaluateurs est un de ceux qui ont suivi la réalisation du chef d’œuvre. En revanche en forme ponctuelle aucun membre du jury n’est le formateur du candidat.

Il s’agit d’une épreuve en CCF, on est donc bien dans l’esprit. Qui plus est, le texte stipule : pour les candidats en CCF, le jury est composé d’un professeur d’EG et d’un professeur d’EP. Un des évaluateurs est un de ceux qui ont suivi la réalisation du chef d’œuvre. En revanche en forme ponctuelle aucun membre du jury n’est le formateur du candidat.

Il s’agit d’une épreuve en CCF, on est donc bien dans l’esprit. Qui plus est, le texte stipule : pour les candidats en CCF, le jury est composé d’un professeur d’EG et d’un
professeur d’EP. Un des évaluateurs est un de ceux qui ont suivi la réalisation du chef d’œuvre. En revanche en forme ponctuelle aucun membre du jury n’est le formateur du candidat.

Règlementairement NON (voir ci-dessus)

Le jury est composé de deux membres (voir ci-dessus)

Un enseignant du général participera au jury en tant qu’évaluateur n’ayant pas suivi la réalisation du chef d’œuvre. Pour rappel cependant, « le chef d’œuvre est l’aboutissement d’un projet pluridisciplinaire La réalisation fait nécessairement appel à différentes disciplines d’enseignement, professionnelles et générales. » extrait du Vademecum réalisation du chef d’œuvre

Le jury est composé d’un professeur d’EG et d’un professeur d’EP. Un des évaluateurs est un de ceux qui ont suivi la réalisation du chef d’œuvre.

NON. Nous sommes en situation d’examen.

Les textes règlementaires évoquent le mois de mai comme point de départ de cette évaluation. Mais comme tout CCF on évalue quand le candidat est prêt.

Il faut au moins avoir communiqué date, horaires aux élèves-candidats et disposer d’une liste d’émargement…

On pourra le « reconvoquer » jusqu’à la date de clôture des remontées de notes. Dans tous les cas, s’il ne s’est pas présenté avant la date fixée de remontée des notes, la note 0 à l’épreuve orale du CDO lui est attribuée.
Précision : l’absence à l’oral du CDO n’entraîne pas la non-délivrance de diplôme.

OUI

Le chef d’établissement est le seul responsable de la tenue des examens dans son établissement.

Ici on mélange équipe (professeurs-évaluateurs) et élèves. On convoque les élèves comme pour tout CCF. Inutile d’inventer des machineries complexes pour le CCF !

OUI
Le texte précise : « Il est demandé au candidat de présenter son projet, qu’il ait pris sa part dans un projet collectif ou qu’il l’ait élaboré à titre individuel dans sa structure »

Le texte de cadrage de l’épreuve orale stipule que « Tous les élèves ou apprentis peuvent, s’ils le souhaitent, étayer leur propos en s’appuyant sur un support relatif à leur chef-d’œuvre, de 5 pages (recto) maximum et pouvant ne pas se limiter à du texte, qu’ils apportent et utilisent librement lors de l’oral. Ce support ne doit pas nécessiter l’utilisation de technologie ou matériel particuliers de lecture, excepté pour satisfaire à des aménagements d’épreuves accordés à des candidats en situation de handicap  ».

Le support en lui-même ne doit cependant pas faire l’objet d’une évaluation ; sa consultation ne peut être exigée par la commission. Il ne doit pas être lu par le candidat (qui doit pouvoir s’en écarter !). On évalue la capacité du candidat à s’aider jusqu’à s’en défaire de tout support « mémoire ».

Un tel support peut être un simple support papier, une carte mentale, un diaporama, un canva, un genialy, etc. mais cela ne constitue en rien le cœur de l’épreuve !
Eviter ici de reproduire des pratiques d’un autre temps.

Attention donc à ne pas passer des heures inutiles en cours à préparer des supports sans intérêt et qui masquerait le seul travail qui vaille : être maître de son propos.

OUI
Rien ne l’interdit, mais pourrait être totalement impossible dans certaines situations. Encore une fois ce n’est pas le résultat qui est évalué mais la démarche.

Pas nécessairement. L’épreuve n’est pas une épreuve de « monstration ».
On présente une démarche.

La constitution d’un portfolio n’est pas prévue pour la partie orale de l’épreuve du chef d’œuvre.
Ne pas confondre outils de suivi ou d’auto-évaluation utilisés au fil des années de formation et outil de certification (grille d’examen).

L’entretien vient compenser ce fait. N’oublions pas que l’épreuve est courte et est un ensemble composé de deux temps qui se complètent et donnent la possibilité au jury comme au candidat de revenir sur, de compléter, de reformuler, de préciser, etc.

La commission doit respecter la durée réglementaire (10 min CAP - 15 min Bac Pro). Un questionnement guidé et approprié de la commission permettra au candidat de compléter son propos. L’épreuve est un tout insécable.
Les items propres à l’art d’exposer seront évalués en conséquence.

La commission doit respecter la durée réglementaire (10 min CAP - 15 min Bac Pro). Un questionnement guidé et approprié de la commission permettra au candidat de compléter son propos. On ne dépasse pas en revanche le temps réglementaire de l’épreuve.

Rien ne fige de telles représentations qu’on se fait de l’exposition. Il ne s’agit pas ici d’un temps de discours mais d’un exposé en situation d’examen suivi d’un entretien. On peut raisonnablement penser que tout peut s’envisager mais qu’il est plus confortable de s’entretenir à un même « niveau ».

L’évaluation en continu du chef d’œuvre porte bien sur les deux années (1ère et Terminale en bac Pro).
L’évaluation de l’oral du chef d’œuvre se déroule sur la classe de terminale à partir du mois de mai. Ne pas confondre les deux sous-parties de cette évaluation du chef d’œuvre. On n’évalue pas les mêmes compétences !

Attention ici  : il faut entendre comme « note » au sens de l’examen, celle qui résulte de la moyenne annuelle de 1ère et celle qui résulte de la moyenne annuelle de Terminale. Les deux additionnées forment la note de contrôle continu du chef d’œuvre (50% de la note finale) à laquelle on ajoute la note d’oral (50% de la note finale) .
On divise par deux ce total qui donnera la note finale à remonter au SIEC pour l’ensemble de l’épreuve Chef d’œuvre.

Mis à part le « 0 » pour absence à l’oral, rappelons que le candidat a été préparé, entrainé, qu’il a travaillé durant une à deux années sur un projet très engageant. Il semblerait curieux (mais tout peut s’imaginer !) qu’il ne puisse pas s’en sortir à un tel oral qui vient conclure ce long process d’apprentissage.

Oui

La production en elle-même n’est pas évaluée. On s’intéresse à la démarche de projet engagée. Le candidat doit être en mesure d’identifier les difficultés rencontrées, les axes d’améliorations.
Le candidat portera un avis sur la production matérielle ou immatérielle réalisée et il envisagera des axes d’amélioration ou des perspectives de développement.

Voir la rubrique « boîte à outil ». Tout outil de formation peut servir dans le cadre de la formation mais n’est en aucune manière un outil d’examen.

Les grilles sont consultables et téléchargeables sur le site académique voie pro (page chef d’œuvre : https://voieprofessionnelle.ac-versailles.fr/evaluation-du-chef-doeuvre ).
Les grilles sont des outils d’aide à l’évaluation.
Les critères d’évaluation sont listés dans les annexes des arrêtés et on les retrouve tels quels dans les grilles d’aide à l’évaluation.

La grille proposée est une grille d’aide à l’évaluation. Il est à noter que ces grilles n’attribuent pas de points par critère. On cherche à établir le profil d’un candidat au regard de son degré de maitrise des compétences et capacités développées dans la réalisation du chef d’œuvre.

Le jury est un binôme et c’est bel et bien un binôme responsable qui pose la note.

Se conformer à la date de fin de saisie des CCF communiquée par le SIEC.

Tout projet a un volet « développement durable » ou « commerce équitable » ou « culturel » ou « numérique ». Parfois, il cumule plusieurs de ces aspects. On pourrait ici donner une multitude d’exemples dans le bâtiment, l’alimentation, la restauration, les soins à la personne, la carrosserie, la vente, les métiers de la mode etc.

Rien ne l’interdit. Attention cependant les compétences évaluées ne sont pas les mêmes !

Le chef d’œuvre fait l’objet d’une évaluation mais il n’est pas une unité constitutive du diplôme. C’est une disposition commune à l’ensemble des CAP et Bac Pro.
Une ligne apparaitra dans le relevé de note délivré à chaque candidat. Le suivi de la note sera donc bien visible pour chacun.

Certes les démarches ont des points de convergence parfois. Mais en Chef d’œuvre l’obligation de pluridisciplinarité EG/ET est une spécificité qui a ses mérites et sera aussi évaluée.

L’évaluation du chef d’œuvre relève de l’obligation d’évaluation faite à tout professeur. Cette évaluation est sous format de CCF (pas d’indemnisation), elle est en format ponctuel (elle est indemnisée comme toute épreuve d’examen ponctuelle).